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 Aeryn de Phidélia

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AuteurMessage
Aeryn de Phidélia
Fondatrice | Princesse têtue
Aeryn de Phidélia


Messages : 18
Date d'inscription : 24/11/2010
Age : 29
Localisation : Au Royaume de Phidélia

Feuille de personnage
Camp: Calimehtar
Origine Sociale: Royal
Partenaire [Amour]: Bouarf...

Aeryn de Phidélia Empty
MessageSujet: Aeryn de Phidélia   Aeryn de Phidélia I_icon_minitimeDim 28 Nov - 20:59

    ○ Prénom : Aeryn
    ○ Âge : 17 ans
    ○ Royaume : Phidélia
    ○ Groupe social (paysans, noble, personnage royal) : Princesse
    ○ Camp (Aerandir, Calimehtar, neutre) : Calimehtar
    ○ Chevalier ? : Oui, en quelque sorte

    ○ Description Physique : Commençons par son poids et sa taille. Aeryn mesure un mètre soixante douze et pèse soixante kilogrammes. Elle est plutôt mince, mais pas anorexique pour autant. Maintenant, une description de la tête aux pieds. Aeryn possède un long flot de cheveux blonds, lui descendant jusqu’en bas du dos. La princesse est assez réticente à l’idée de les attacher, aimant les laisser cascader sur ses fines épaules. Lorsqu’elle les attache, c’est lorsqu’elle monte à cheval. Pour ne pas être dérangée par des mèches volantes, elle se fait une tresse. Ses yeux sont bleu, couleur semblable à l’océan bordant le Village Pêcheur dans le Royaume de Jillford. Brillants, on ne se lasse pas de les fixés. Pourtant, lorsqu’ils sont baignés de larmes, on a envi que d’une chose : les essuyés. Son nez est fin, et plutôt discret. Ses joues, rosées et douces, sont agréables au touché. Sa bouche, ou plutôt ses lèvres, sont minces et légèrement rosées. Son cou semble aussi fragile que du verre, comme s’il allait céder si la jeune princesse rejetait la tête en arrière. Ses épaules sont claires, douces et, à première vue, fragiles. On croirait que si elle portait un sac trop lourd sur ces épaules, celles-ci pourraient se brisées. Mais en réalité, elles sont plutôt robustes. Sa poitrine - parce qu’il faut bien en parler... – n’est ni trop grosse, ni trop petite. Elle est dans les normes, quoi. Elle évite quand même les décolletés, parce que même si elle n’a pas une poitrine énorme, elle en a quand même pas mal... Ses bras sont longs et fins, quoi qu’un peu musclés. Etant une cavalière, Aeryn se sert souvent de ses bras. Son ventre est plat, voir même trop plat, vu que la jeune fille a catégoriquement cesser de se nourrir aisément quand son père lui a annoncé son destin. Ses mains sont normales, excepté sa main droite. Sur la paume de celle-ci ce trouve une cicatrice, assez voyante, qu’elle c’est faite alors qu’elle essayait pour la première fois de manier une épée. Les jambes d’Aeryn sont pas grasses du tout, mais plutôt musclées. Comme pour ses bras, elle s’en sert beaucoup lorsqu’elle est à cheval. Pour finir, ses pieds sont normaux, pas vraiment grand-chose à dire dessus. Sa peau est claire, voir même laiteuse, et douce comme de la soie. Au palais, Aeryn portait de magnifiques robes aux belles couleurs féminines, que toutes petites filles rêvent de porter un jour. Ces robes étaient confectionnées par les meilleurs couturiers du Royaume. Mais Aeryn a abandonné toutes ces belles robes et petits souliers. Désormais, c’est des robes toutes simples ou son armure qu’elle remet. Cette armure appartenait à son arrière-grand père.

    ○ Description Morale : Le caractère de notre chère Aeryn n’est pas le plus facile à définir. Elle a le caractère très changeant, on le qualifierait de lunatique. Elle peut-être très sympathique, douce et attachante, comme elle peut être une vraie harpie ! Enonçons ses qualités en premier lieu. Aeryn est une personne sensible. Elle partage facilement - voir même trop facilement - la douleur des autres et peut même en souffrir elle-même. Elle est facilement atteinte des remarques que l’on peut lui faire, et en souffre un bon moment avant de s’en remettre. Ce qui la rend légèrement attachante. Cette sensibilité que l’on pourrait qualifier de fragilité. Elle n’aime pas la solitude, et c’est très rare quand elle s’enferme dans sa coquille. Quand elle voit quelqu’un seul, son premier reflexe est d’aller voir cette fameuse personne. A l’écoute, la jeune fille aime être la confidente d’une personne. Vous pouvez lui parler sans risquer d’être critiquer. Disons que ces qualités pourraient faire d’elle une sorte de psychologue...Douce, Aeryn s’attache facilement aux gens, et fera tout pour qu’il se sente bien, quitte à ce faire du mal à elle-même. C’est une personne qui préfère souffrir pour que les gens aillent mieux, comme si son existence n’était qu’un infime grain de sable dans un immense désert. Dotée d’un sens de l’humour irréprochable, quoi qu’un peu trop discret, Aeryn aime amuser la galerie ou détendre l’atmosphère avec une blague ou une petite phrase ironique. Mais, malheureusement, ce n’est pas souvent quand elle en fait.
    Passons au sujet beaucoup moins joyeux. Aeryn a aussi très mauvais caractère. Le moindre mot de travers peut engendrer une telle dispute que je ne vous souhaite jamais d’être le témoin ou la victime. Disons que toute la tristesse qu’Aeryn a accumulée avant la dispute jaillit d’un coup, et la pauvre « victime » s’en prend plein la figure. Souvent triste, se mettant parfois à l’écart, Aeryn n’aime pas que l’on remarque qu’elle pleure, ou plus globalement qu’on la voit triste, dépressive ou autre. Elle se créait une sorte de masque, pour faire comme si tout allait bien pour elle, alors que c’est loin d’être le cas. Aeryn déteste que l’on s’inquiète pour elle. D’après elle, elle doit se débrouillée seule, ne pas compter sur l’aide des autres. Elle veut montrer aux gens qu’elle est forte. Montrée sa faiblesse est une véritable honte pour elle, même si elle le fait souvent s’en même s’en apercevoir. Elle ne veut tellement pas que l’on s’inquiète pour elle qu’elle s’en fait souffrir intérieurement, et ça ce voit extérieurement (oui, on dirait la pub activia xD) car elle perd souvent du poids. Elle déteste se laisser marcher sur les pieds, et le montre sans craindre ce qui pourrait suivre à un affront de la sorte. Aeryn n'aime pas être commandée. Essayez donc de lui imposé quelque chose qu'elle déteste et vous verrez le résultat.
    L’idée même de ce marié contre son gré à réveiller son caractère volcanique. En temps normal, elle n’aime pas qu’on s’occupe de ses problèmes. Mais elle n’arrivera jamais à échapper à son destin sans les Chevaliers Calimehtar.
    Malgré ses airs enjoués, Aeryn est une personne souvent angoissée. Même si elle ne le dit pas ou ne le souhaite pas vraiment, elle a besoin d’une aile sous laquelle se protéger, trouvé quelqu’un qui pourrait la sortir de son envi têtue de régler tous ses problèmes toute seule. Mais cette personne, existe-t-elle, au moins ?

    ○ Histoire :

    « Enfant mâle, l'enfant-roi. »
    « Enfant femelle, l’enfant-sacrifiée... ? »


    Le tonnerre gronde, et les nuages gorgée de pluie laissent tomber de grosses gouttes sur le Royaume de Phidélia. L’eau du ciel rebondit sur les feuilles des arbres, et s’écrasent sous le sol, explosant en un millier de particules aqueuses. C’est la saison des pluies, et les rues sont désertes. Qui pourrait bien vouloir sortir par ce temps ? Un éclair fend le ciel, striure vive sur le ciel obscur. Au grondement des éclairs vient s’ajouter un hurlement. Celui que pousse un enfant lorsqu’il prend pour la première fois de sa vie une goulée d’air. Sa mère, la reine de Phidélia, est tellement éreintée qu’elle en tremble. Son front ruisselle de sueur, sa tête est rejetée en arrière, ses yeux convulsés. C’est une fille ! S’écrit une servante qui, immédiatement, se met à laver le corps frêle du bébé. Ce dernier ne cesse de hurler, ses cordes vocales vibrent comme elles ne vibreront plus jamais. Quand la servante déposa doucement le nouveau-né dans les bras de sa mère, cette dernière sent son cœur se gonfler de bonheur. Mais son mari, le roi Zaphias, n’a pas l’air aussi heureux. Pourquoi sa femme a-t-elle mit au monde une fille en premier ? Les yeux de la reine brillent de bonheur, et le roi se sent briser en pensant qu’il devra, un jour, céder son enfant premier-né au prince de Jillford...

    Aeryn est le prénom qu’on choisit le couple royal pour leur petite bambine. Mais à chaque fois que Zaphias voit son rejeton déambulant dans les couloirs, vêtue de sa jolie robe aux couleurs vermeilles, ce beau sourire enfantin accroché à ses petites lèvres roses, il se demande combien de temps cette joie de vivre va durer. Pourquoi la voit-il déjà trônant près du prince Elros, la mine déconfite d’avoir été arraché à son royaume d’origine ? Et son visage transformé de tristesse quand elle devra céder son premier fils à son père. Zaphias de Phidélia savait tout ça en montant sur le trône. Il n’aurait pourtant jamais cru que ce soit aussi dur. On s’y attache, à un enfant...Trop rapidement à son goût. Il aime tant quand sa fille revient, une couronne de fleur trônant sur son magnifique flot de cheveux blonds, et rit en voyant dans l’état pitoyable dans lequel elle a mit ses petits souliers. Et ce sourire charmant qu’elle lui sert à chaque fois qu’elle passe près de lui...Aeryn, si petite, si innocente, est loin de se douter du rôle qu’elle va jouer une fois plus âgée. Zaphias de Phidélia ne doit pourtant pas briser le pacte qui lie son royaume à celui de Jillford. Le Roi Tyrrell a malheureusement eu un fils, Elros. Et c’est ce prince qui épousera Aeryn, qu’elle soit consentante ou pas...

    « Ca grandit si vite... »
    « Elever un enfant c'est lui apprendre à se passer de nous. »


    Dix ans. Dix ans ce sont écoulés depuis la naissance d’Aeryn. Au palais, elle apprend le chant, la danse, l’histoire de son pays...Mais rien de tout ça l’intéresse. Ce qu’elle désire, elle, c’est apprendre à monter à cheval. Combien d’heure a-t-elle passée, les bras croisés sur sa fenêtre, son menton reposant sur ses mains, a observer les chevaliers revenir au château perchés sur leur magnifique destrier ? Ses jolies poupées de chiffon ne l’intéressent pas. Elle veut monter à cheval. Et elle le fera, un jour. La princesse quitte souvent la surveillance de sa nourrisse et se rend dans les écuries. Elle observe chaque geste des chevaliers, analyse la meilleure façon de seller le cheval. Concentrée, Aeryn ne rate aucune miette du passage de filet, se demandant tout de même si ça ne change pas le cheval. Et quand il n’y a plus personne dans l’écurie, la princesse s’approche de ces animaux craintifs et effleure leurs naseaux. Elle s’imagine déjà, fière et droite, sur le dos d’une magnifique jument blanche immaculée. Lancées dans un magnifique galop purement féminin, les gens arrêteront toutes activités pour les voir arriver. La foule l’acclamera. Rêveuse, Aeryn ne remarqua même pas que sa nourrice, les poings sur les hanches, l’attendait pour la leçon de musique...

    Les enfants royaux sont, très jeunes, mêlés à ceux des hautes familles. C’est lors d’un banquet organisé par son père qu’Aeryn a fait la connaissance de Thalion. Héritier d’une famille très noble, l’enfant était pourtant rieur, joueur. Comme s’il ne connaissait pas la fonction qu’il aurait auprès de la société plus tard. Tout comme Aeryn ignore le rôle qu’elle jouera dans l’histoire de son Royaume. Thalion était un très beau garçonnet. Ses beaux cheveux bruns coupés courts, avec ses petites mèches cachant ses yeux verts, lui donnaient un air fripon. Les deux enfants sont tout de suite devenus amis, et même meilleurs amis. Aeryn et Thalion étaient tout simplement inséparables. Le jeune noble a même été le premier amour de la jeune princesse, mais vous savez, à cette âge là, l’amour c’est bien flou. Thalion, lui, s’était arrêté à la profonde amitié, comme si la blondinette était sa sœur, sa jumelle. Ils partageaient l’amour pour les chevaux, et ce n’est pas rare quand ils faussaient compagnie à leur parent pour se rendre dans les écuries, et étudier en détail selle et filet. Thalion avait le même âge qu’Aeryn. Ils grandissaient ensembles, main dans la main. Ils partageaient même leur leçon d’histoire et musique. Le garçonnet ne ratait aucun cours de danse de la jeune princesse. Belle amitié...

    « Cavalière jusqu’au bout des ongles. »
    « Le cheval est de loin la plus belle conquête de l’homme. »


    C’est le grand jour pour Aeryn. Pour la première fois de sa vie, s’élevant désormais à treize années, elle allait monter à cheval. Son rêve se réalisait enfin. Son stresse était palpable, la princesse ne cessait de tourner en rond dans la sellerie. Autour d’elle, bien confortablement installés dans leur box, les chevaux observaient la petite Bipèdes aux cheveux blonds. Pourquoi tourne-t-elle ainsi en rond ? La blondinette sursauta quand son professeur posa sa main sur son épaule. Son professeur, âgé d’environ la quarantaine, lui apprenait déjà l’histoire. Et maintenant, l’équitation se rajoutait à la liste. Première étape : le sellage. Aeryn fit la moue quand il lui expliqua que, le plus souvent, son cheval sera sellé à l’avance pour qu’elle puisse monter et partir plus vite. La jeune princesse se promit, ce jour-là, d’effectuer elle-même cette tâche. Ce fut très simple pour elle de comprendre comment mettre la selle. Sangler n’était pas très difficile, il suffit juste de ne pas serrer trop sans pour autant laisser un espace important entre le cheval et la sangle. Pour le filet, par contre, ce fut une autre histoire. Son professeur dû lui expliquer six fois comment faire pour que le cheval prenne le mord. Et a encore fallut qu’il l’aide quand elle a dû essayer sur un véritable animal. Mais elle finit par y arriver.

    Jamais Aeryn n’a été aussi heureuse de sa vie. Enfin perchée sur un de ces nobles animaux, elle se tenait fièrement droite. Ses épaules et son dos bien droits, la tête fièrement relevée. Son cheval évoluait au pas, lentement, la démarche fière malgré tout. Le professeur ordonna à la princesse de mettre sa monture au trot, et une simple pression des talons suffit au cheval pour comprendre l’ordre. Sérieuse, les sourcils froncés, la jeune princesse écoutait les ordres ou les conseils qu’on lui donnait. Elle dirigeait son cheval avec une facilité presque déconcertante. Le destrier (assez petit pour qu’elle ne soit trop impressionnée pour son premier cours) à la robe baie répondait à tous les ordres de sa cavalière. Quand le professeur demande le galop, Aeryn se saisit de la crinière du cheval, pour une meilleure stabilité, et pressa de nouveau les flancs du cheval. Ce dernier parti directement dans un petit galop, conscient que sa cavalière était une débutante. Plus elle se détendait, et plus Aeryn lâchait la crinière, si bien que l’animal pouvait galoper de plus en plus vite. C’est au bout de deux minutes que la princesse le laissa partir dans un galop de fou, soulevant la poussière. Quand elle descendit de cheval, Aeryn affichait une mine réjouissante. Monter à cheval a été encore meilleur que dans ses rêves...

    « Un garde du corps. »
    « Il veille à ce que rien ne t’arrive. »


    Les seize années d’Aeryn étaient bien entamées ce jour-là. Les dix sept ans n’étaient plus très loin, attendant sagement leur moment d’entrée en scène. C’est un après midi de forte chaleur que le roi Zaphias de Phidélia demanda à sa fille de le rejoindre dans la salle du trône. Vêtue d’une de ses belles robes aux couleurs vermeilles, Aeryn pénétra dans la salle sans un mot, le bruit de ses pas limitant à eux seuls le silence de la pièce. Le roi ne dit rien, mise à part demander à sa fille de s’asseoir à ses côtés. La princesse obéit, s’enfonçant dans le trône de sa mère. Un chevalier pénétra alors dans la salle. Il possédait des cheveux blonds assez en bataille, mais semblait un noble chevalier.

    Vos Majestés ?

    S’étant auparavant incliné, le chevalier ne bougea pas d’un poil. Aeryn guetta une réaction de son père, puisqu’elle ne connaissait finalement pas grand-chose sur les réactions à avoir lorsqu’on s’adressait ainsi à un roi. La princesse savait néanmoins que cette phrase était un signe de politesse et de respect. Zaphias, sans se tourner vers sa fille, lui dit :

    Ma tendre enfant, je vous présente Kosuke, qui fait parti de notre fidèle chevalerie et qui, dorénavant, occupera la place de garde à vos côtés.

    Aeryn écarquilla les yeux, étonnés. Garde ? Garde du corps ? Mais pourquoi ? Est-elle en danger ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête, lui donnant presque la migraine. Impossible pour elle de dire quoi que ce soit. La princesse resta donc muette telle une carpe, interdite comme un mur de marbre. Le Chevalier inclina la tête devant la princesse, respectueux. Aeryn aurait voulu lui rendre son salue, mais préféra rester stoïque, prenant exemple sur son père.

    A vos ordres !
    Vous pouvez disposer.

    Et, sur ces mots, le Chevalier se releva et disparut derrière la grande porte. Aeryn resta muette encore quelques secondes, avant de demander à son père pour quelles raisons elle avait besoin d’un garde du corps. Son paternel ne lui répondit pas, se contentant d’un « tu le sauras bien assez tôt. » Ce qu’ignorait Aeryn, c’est que son paternel voulait que quelqu’un garde un œil sur elle quand elle devra quitter Phidélia...

    « S’arracher à ses racines... »
    « Le mariage c'est la mort de l'espoir. »


    Dix-sept ans. Cela fait dix sept années qu’Aeryn est sur cette terre. En quatre ans, elle a acquit tout ce qu’une princesse doit savoir. Elle connait l’histoire de son pays, sait danser et jouer de la harpe. Lors d’un banquet avec des nobles, l’un d’eux, non ignorant des aptitudes de la blonde, s’était exclamer qu’elle était désormais bonne à marier. Il ne croyait pas si bien dire...Le lendemain même, Zaphias demanda à voir sa fille, seul à seule. Ce n’est pas rare quand son paternel désire lui parler, s’est donc sans ne se soucier de rien qu’Aeryn s’était rendue aux appartements privés de son paternel. Mais ce qu’il lui annonça la brisa à tout jamais. Bien sûr, elle connaissait l’histoire des « échanges » entre Phidélia et Jillford. Elle savait que, tout les vingt ans, une héritière femelle de Phidélia devenait l’épouse du mâle premier-né de Jillford, et que le premier hérité mâle qu’ils mettraient au monde sera remit aux Phidélians. Mais Aeryn ignorait que c’était elle, la princesse qui devrait épouser le prince de Jillford. Le roi de Phidélia ne pouvait pas faire autrement, sa femme ne semblant plus pouvoir mettre d’enfant au monde. La princesse ne c’était jamais senti aussi triste de sa vie. Elle ne voulait pas quitter ce pays qui l’avait vu naître. Phidélia l’a vu naître et la verra mourir.

    Le Prince Elros de Jillford a malgré tout une très bonne réputation, et cela dans les deux royaumes. Beau garçon, poli et respectueux des autres, il ne ressemble pas à ses ambitieux ancêtres. Lui-même, étant petit, avait refusé ce mariage arranger, mais au fil des années, il avait comprit que s’était son devoir, et qu’il en serait ainsi. S’il devait épouser la princesse de Phidélia, il le ferait. Pourtant, quand Aeryn fit comprendre à son royaume d’origine ses réticences à propos ce mariage, la nouvelle passa bien sûr dans la contrée voisine. Le mécontentement des habitants était palpable. Aucune princesse auparavant n’avait faillit à son devoir. Pourquoi elle, Aeryn de Phidélia, en ferait autrement ? C’est tout bonnement puéril de la part de la fille du si illustre Zaphias de refuser de perpétué l’accord liant les deux royaumes depuis plus d’une centaine d’année. Et puis, une femme n’a rien à dire. Une femme obéit aux ordres. Du moins, c’est ce que pensent les hommes. Aeryn a catégoriquement refusé de devenir la reine de Jillford, et ce quelque soit les conséquences. Elle sait les regards durs de reproche que l’on dépose sur elle lorsqu’elle passe à cheval dans le village. La princesse sait à quoi pensent les villageois, mais elle les ignore totalement. Ils ne sont pas dans son cas, ils ne peuvent pas la comprendre. Personne, de toute façon, ne peut la comprendre.

    « Il suffit de fuir. »
    « Ce n'est pas tant l'aide de nos amis qui nous aide que notre confiance dans cette aide. »


    Journée ensoleillée, et magnifique en perspective. Une journée parfaite pour fuir. Aeryn marchait d’un pas décidé dans les couloirs, Kosuke la suivant de prêt. Elle avait déjà échafaudé un plan pour ce sortir de cette situation qui lui plaisait guère. La princesse bifurqua soudainement, claquant presque sa porte au nez du soldat. Tout était déjà près. Elle s’approcha d’un de ses placards et le déplaça non sans mal. Derrière ce meuble, une plaque. La princesse n’eue qu’à la retirée pour faire apparaitre le passage secret. Il existe depuis bien longtemps, mais jamais personne ne l’a découvert avant Aeryn. Le passage conduisait jusqu’aux écuries.
    Elle arriva poussiéreuse dans les écuries. Aeryn avait oublié ses robes aux belles couleurs pour en revêtir une d’une banalité presque attristante. Elle avait natté ses cheveux, pour être reconnue le moins facilement possible. La princesse s’approcha du box où se trouvait son propre étalon, que son père lui avait offert à ses seize ans. Le cheval à la robe noir de jais poussa un petit hennissement de joie en voyant arriver sa maitresse. Cette dernière sella son destrier, puis le fit sortir de son box. Elle venait à peine de se hisser sur son destrier qu’une voix l’interpella :

    Et vous comptiez réellement partir sans rien me dire ?

    Heureusement qu’Aeryn n’avait pas de problème cardiaque, sinon elle y serait passé. Elle plissa les yeux pour reconnaitre son interlocuteur. Il s’agissait de Kosuke, qu’elle n’avait apparemment pas réussit à éloigner pour facilité sa fuite. La princesse adopta un air hautain, se dressant bien doit sur son fier étalon.

    Oups, je suis désolée, mais je vous avais complètement oublié.

    Lâcha-t-elle d’un ton sarcastique, presque impoli. Il n’était pas bête, il a bien sûr comprit qu’elle avait essayé de lui faussé compagnie. Mais il l’avait prit de vitesse, et l’avait tranquillement attendu, connaissant parfaitement l’endroit où se rendrait la princesse en fuite. Cette dernière, les sourcils froncés, était dégoûtée de n’avoir pas réussit à lui filer entre les doigts.

    Je ne suis pas votre ennemi ... Vous vous méprenez sur mon compte j'ai l'impression

    Elle renifla avec dédain. Est son ennemi toute personne qui agit selon les ordres de Zaphias de Phidélia. Et son « garde du corps » ne fait pas exception à la règle. Elle lâcha, presque précipitamment :

    "Vous êtes au service de mon père, qui ne souhaite que me voir pendue au bras de ce Prince"
    "Je suis sur que votre père ne souhaite pas vous rendre triste ... Restez et parlez en avec lui."

    En parler avec lui ? Il croit réellement que c’est aussi simple que cela ? Zaphias sait pertinemment que ce mariage arrangé ne convient pas à sa fille, mais il ne fera rien pour l’aider. Aeryn, sans se démonter, répliqua :

    Je ne veux pas parler. Ma parole n'est qu'une infime particule d'eau devant l'océan qu'est celle de mon père.

    Oui, après tout, qu’est-ce que l’avis du femme à côté de celui d’un homme et, qui plus est, d’un roi ? Aeryn a beau être sa fille unique, cela ne changera rien. La voix du roi est impénétrable, indiscutable. Discuter avec son père ne l’emmènera à rien. Ou alors si, à regretter ses douces années d’enfance où le mariage n’arrivait qu’aux heureuses princesse des contes de fée.

    "Vous préférez donc alimenter un conflit de coup d'épée et de guerre, contre votre propre père ?"
    "Je suis une bien piètre épéiste, mais s'il le faut, j'userais de la lame."

    Et piètre est, sans mauvais jeu de mot, un piètre mot. La première fois où Aeryn a essayé de se servir d’une épée, elle s’est entaillée la peau de sa main droite. Désormais, une cicatrice striait sa paume. La princesse ne cessait pourtant de s’entrainer, consciente qu’elle devra utiliser son épée un jour.

    ... Avec tout le respect que je vous doit, je vous supplie de reconsidéré ce point

    Kosuke décolla son dos du poteau contre lequel il était adossé, et s’approcha. L’étalon noir renâcla, mâchouillant son mord avec impatience. Il rejeta légèrement sa tête ébène en arrière, faisant virevolter ses magnifiques crins noirs. Aeryn, sourcils froncés, commença à incurver son cheval afin de lui faire faire demi-tour, dans le but de quitter le plus rapidement possible les écuries.

    Je suis navrée, je n'en ai point envi. Maintenant, si vous me le permettez...
    Accordez moi une faveur alors ... Je vous en supplie ...

    S’écria le chevalier, comme au bout de la panique. Aeryn arrêta son cheval qui, mécontent, frappa du sabot sur le sol. La princesse considéra le jeune homme à la chevelure blonde, et réfléchit. Quelle faveur allait-il lui demander ? Doit-elle réellement l’écouter ? Finalement, la jeune blonde se dit qu’elle pouvait écouter ce qu’il avait à lui proposer.

    Laquelle ?
    ... Laissez-moi-vous accompagner, pour vous protéger.

    Cette faveur étonna Aeryn a un point inimaginable. L’accompagné ? Et qu’est-ce qu’il lui prouve qu’il n’en profitera pas pour transmettre des informations à Zaphias ? Après tout, c’est sous ses ordres que Kosuke est devenu le garde de la princesse. Cette dernière poussa un léger soupire, puis dit :

    ...Qui me dis que vous me serez fidèle ?

    Kosuke répondit alors au tac-o-tac :

    Mes ordres sont clairs, je doit vous protéger. Si je vous dénonçais, votre sécurité serait en péril.

    Aeryn ne perçut dans ses paroles que de la vérité. Elle ne pouvait traiter de menteur quelqu’un qui n’en est pas un. Et puis, il marquait un point. Kosuke doit la protéger quelque soit les conséquences. Et pour rien au monde ce valeureux chevalier discuterait un ordre donné par son roi. La jeune princesse blonde finit par céder :

    ...Je vous fait confiance, tâchez de ne pas me décevoir. J'ai beau être, comme je le disais, une bien piètre épéiste, je n'hésiterais à brandir la lame.

    Elle regretta immédiatement ses paroles quand Aeryn remarqua l’air attristé qu’avait adopté le chevalier à la chevelure blonde. Mais, quand elle est en colère, la princesse n’est pas d’humeur à s’excuser. Elle trouvera bien un moment où elle pourra le faire...Loin d’ici. Kosuke prépara son cheval, puis se mit en selle. Ils sortirent de l’écurie, et le cheval de la princesse émit un léger hennissement de contentement, heureux de pouvoir enfin délier ses muscles ankylosés par son inactivité de la nuit.

    Où allons nous ?
    Voir un ami.

    En bon garde, Kosuke fit légèrement accélérer sa monture afin de se placer devant la princesse. Le cheval de cette dernière ne l’entendit pas de cette oreille et chercha même à mordre la croupe de son compatriote équin. Aeryn l’en empêcha avant, ne voulant pas qu’un combat entre cheval ne débute.

    "Je ferais mieux de passer devant votre majesté ... pourriez vous m'indiquer la destination ?"
    "Vous connaissez Thalion ? C'est chez lui qu'on se rend"

    Question stupide. Qui ne connait pas Thalion ? Son ami de toujours est l’un des personnages le plus célèbre, dans Phidélia ou Jillford. Aeryn sait qu’elle peut lui faire confiance, quelque soit la situation. Thalion fera de son maximum pour aider la princesse. Ca fait parti des grandes qualités du jeune homme, déjà si connu.

    "Votre altesse ... j'aimerais ... qu'on essaye de s'entendre du mieux possible. Sachez que je comprends que vous refusez un mariage-contrat ... Et que je suis également contre pour votre bien ... sachez que j'ai juste peur que le royaume en souffre."

    Lâcha le chevalier, avant de partir au galop. Zéphyr, car tel est le nom du cheval noir d’Aeryn, piaffa, voulant à tout prix suivre son compère, et même le dépassé, pour lui montrer qu’il est supérieur à lui. Aeryn l’en empêcha pourtant, l’arrêtant même afin de réfléchir. Sa fuite entrainera-t-elle un malheur dans Phidélia ? La princesse secoua la tête pour chasser de telles pensées, et laissa son cheval partie au galop, prenant tout de même des précautions pour ne pas qu’il ne dépasse celui de Kosuke.

    Et c’est ainsi que Aeryn et Kosuke rejoignirent Thalion, qui bien sûr les accepta sous son toit.

    Quand à Zaphias, il a très bien comprit la raison pour laquelle Aeryn et Kosuke avaient disparu. Il ressentait une si profonde tristesse pour sa fille unique qu’il se sentait mal, comme si on le consumait à petit feu...

    « Avoir une fille, une petite opale...Des yeux qui brillent, une peau si pâle. Avoir une fille, c'est faire une femme, une petite virtuose avant ses gammes...Avoir une fille, un cœur de sable, Cadeau de Dieu, Cadeau du Diable...Avoir une fille, c'est faire un crime où le coupable est la victime...Avoir une fille...Elle est ma vie, elle est mon sang ! Elle est le fruit de mes vingt ans ! Et je maudis tous ses amants, elle est ma vie, elle est mon sang, et je maudis tous ses amants... Avoir une fille, c'est trembler de peur, qu'elle se maquille pour un menteur... Avoir une fille, c'est plus jamais traiter les femmes comme je l'ai fait. Avoir une fille...
    Je hais les hommes et leurs regards, je sais leurs ruses et leurs victoires et quand viendra le jour où l'un d'eux me prendra ma fille en m'appelant monsieur...Alors ce jour et pour toujours je fermerai à double tour mon cœur et je deviendrai sourd....Avoir une fille c'est continuer à espérer et croire encore que quand viendra le jour de ma mort elle portera tout au fond de son corps cette étincelle de celui ou celle qui à son tour et par amour viendra crier le coeur si lourd...
    Avoir une fille, une petite opale...Des yeux qui brillent, une peau si pâle ....Avoir une fille. Avoir une fille...»


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